La marche du monde
Le désespoir des péons et la malédiction de la cocaïne.
Un degré sur l’échelle du cataclysme.
« Elmire, mets ta voilette noire. Les années passent avant la pourriture ! »
Les asticots ont une faim à bouffer le Panthéon.
La terre fracturée, pour son or, qui geint la douleur de ses entrailles.
Des milliards de doigts pianotant…comme un concert. Vers quelle débâcle ?
Le géant de Goya qui croque les hommes. Les guerres et l’industrie.
La civilisation tonitruante : Arthur a dit non Neuschwanstein, sa Beauté insultante, l’archi-nef de la souffrance.
« Qu’avons-nous perdu de l’amour, Elmire ; un élan, l’assaut brisé des vagues contre la digue ? »
Le Démon et ses poignards, l’haleine rouge de l’Enfer, au détour d’une rue éclairée. Une chape d’eau glaciale
sur les sentiments sidérés. Le désamour vertigineux en puissance.
L’explosion des étoiles qu’invoquent les âmes confuses.
C’est le temps éruptif des conquêtes hors de toutes dimensions.
L’ultime convulsion de Gaïa propulsant l’avenir dans le sidéral infini.
Une cathédrale dont la flèche aspire aux nues.
H. Lapillonne.