Partir loin
Qu’importe le chemin
Ecrire sur un cèdre du Liban
Bloquer le souffle du zéphyr marocain
Partir définitivement
Qu’importe la fin
Chuter dans une faille de La Sierra Nevada
Brûler au milieu des wombats dans le Buch australien
Juste partir
Qu’importe la colère
Tracer des maux sur les murs de Jérusalem
Barrer les douleurs dans un kibboutz palestien
Devenir revenir dépérir
Qu’importe
Il n’existe qu’une seule frontière :
La mauvaise herbe finit toujours par submerger le dernier sépulcre.
RL