Le départ de Clochette
Entre l’ombre et la lumière,
La vie s’accroche, instinct primaire,
A la frontière entre deux mondes,
Ton âme erre et vagabonde
Ton souffle lutte, tes flancs creusés,
Ton corps blotti à l’ombre des lumières tamisées,
Tes derniers jours, tes dernières heures,
Sombre est l’hiver et moi je pleure
A la frontière du désespoir,
La douleur joue un requiem de noir,
Nos sanglots profonds bercent Janvier,
Et toi tu t’endors dans ton panier
A la frontière entre deux mondes,
Ton cœur s’accroche et vagabonde,
A la frontière du désespoir,
Accepter de te laisser partir sans espoir
L’Amour ne connaît pas de frontières,
Tu étais de notre meute, pas de mystères,
Clochette, petite lumière de presque quatorze années,
Ton âme s’est envolée un mercredi de Janvier.
Beaucoup d’émotion devant ce poème d’amour et de deuil d’une chienne aimée.
Merci, c’est doux.
Je suis très touchée et émue par ce texte.vivre et partager le quotidien d’un animal apporté,à mon sens,des émotions aussi intenses que celles partagées avec des humains.ces émotions sont impossible a dire à certains humains qui s’insurgent que l’on ne laisse l’animal à sa place de bête et cela rend la perte encore plus douloureuse
Merci de ce partage d’emotion et d’amour