Je connais à ce jour toutes sortes de FRONTIÈRES :
FRONTIÈRES, BARRIÈRES fuite impossible
Rencontres interdites.
On n’aura pas le plaisir ni la possibilité,
Non plus le désir, pas plus la
Tentation de recevoir à sa table des
Invités venus en copains ou en étrangers partager
Èn toute cordialité une ambiance chaleureuse
Revigorante autour d’un repas généreux
Et chacun se retrouvera seul rongé dans sa frustration, et son ressentiment!
FRONTIÈRES ORNIÈRES, pièges grossiers,
Rendant les chemins troués par les obus
Où les soldats s’enliseront dans les tranchées
Ne laissant plus d’issue aux combats:
Tout est boueux, glauque, sans soleil à l’horizon.
Ici seule la fraternité permet de tenir et l’
Èspoir d’en finir, pour sauver leurs maisons,
Rendre aux leurs, leur territoire, leur famille, leur fierté,
Espérer briser ces assauts dévastateurs : retrouver la Paix.
FRONTIÈRES LISIÈRES, là où sont nos territoires intimes,
Rencontres inattendues, éphémères fécondes,
Où s’ouvrent à l’infini des chemins de vie
Naturellement réconfortants, même si quelquefois déroutants!
Tout en découvertes hétéroclites, originales, surprenantes.
Ici viendra le temps des choix bienveillants pour sublimer les malentendus;
Èssayant l’ouverture à l’universel pour tenter de
Retrouver avec sa propre singularité, la solidarité.
Enfin chasser le repli sur soi, la rancœur, l’isolement : être délié de toutes FRONTIÈRES.
O. Rouchouse 11 février 2023