Désir,
Frémir, corde d’un arc qu’on tiendrait en souffrance
Surgir tel un torrent fort d’une eau de printemps
Raser l’herbe pied nu, plaisir émoustillant
A l’aurore vibrer, en toute renaissance.
Il faut prendre la vie, la prendre à pleine enfance
Taire à jamais la peur, ce terrible tyran
Qui fait déjà vieillir ainsi qu’un poison lent
Accepter tout soleil, toute belle incidence
» Amour si merveilleux, frisson parfois félin
Un quart de peau suffit pour attiser la faim
Chaque étoile en ton œil rejoint la galaxie. »
Un souffle rugissant, un paisible soupir
Joie, pleurs, jeux ou rires, tout concourt à l’envie
Et ce long vibrato répond du nom : désir.
Entre douleur et renaissance, beau texte qui résonne en moi.