L’éphémère
Vaines tentatives de fixer la pluie de sable
Des yeux
En continu
Les gouttelettes s’écroulent sur le sol maculé
De sable
Le sable danse Des dunes s’élèvent
Se condensent
Être si loin de la terre
De la chair
Qui s’écoule
Du corps c’est des tissus de soie que la terre vole
Dénudé dénué nu
Silencieux comme la terre
Au fur et à mesure qu’elle s’effondre
Grains de sable Grains de peau
Des paroles découpées
S’amonticulent
Sans que la pluie
Ne les tue
Dans le tourbillon éphémère
La mort est méconnue.