Bords de Loire en liberté
De l’autre côté de ma fenêtre,
Je vois le printemps qui explose et me nargue, déployant sa vitalité verte
Je vois les saules qui secouent avec élégance leur crinière toute fraîche
Je vois la prairie qui se hausse du col pour s’épanouir à la lumière.
Je vois le printemps qui explose et me nargue, déployant sa vitalité verte
Je vois les saules qui secouent avec élégance leur crinière toute fraîche
Je vois la prairie qui se hausse du col pour s’épanouir à la lumière.
Et moi, je reste là, immobile,
Derrière le bouclier transparent
Oubliée dans une parenthèse du temps.
Derrière le bouclier transparent
Oubliée dans une parenthèse du temps.
De l’autre côté de ma fenêtre,
Je vois au fil de l’eau, les mouettes qui organisent une ronde remuante et joyeuse
Je vois tous les buissons qui frissonnent de doux froissements d’ailes
Je vois là-haut, les milans qui dessinent de mystérieuses arabesques.
Je vois au fil de l’eau, les mouettes qui organisent une ronde remuante et joyeuse
Je vois tous les buissons qui frissonnent de doux froissements d’ailes
Je vois là-haut, les milans qui dessinent de mystérieuses arabesques.
Et moi, je reste là, enfermée
Derrière les barreaux d’une cage de verre
Suspendue à la vie qui chante à ma fenêtre.
Derrière les barreaux d’une cage de verre
Suspendue à la vie qui chante à ma fenêtre.
Soizic