Ça commence par une scène merveilleusement drôle, où le héros, debout sur une statue de Jean-Jaurès, vêtu de son seul caleçon, grignote tranquillement du buis. Il n’en faut pas plus pour se retrouver interné en hôpital psychiatrique. Car le narrateur, bipolaire, est en pleine crise maniaco-dépressive.
La maladie mentale, racontée par les malades, c’est tendre, c’est humain, c’est souvent drôle, parfois tragique, et rarement moins qu’existentiel. Un texte brillant.
Encore vivant, Pierre Souchon,